skip a écrit :Bonjour Rolf ,
Il serait tout de même souhaitable de ne pas situer la création du Bluegrass dans les années 50....
Skip
rolf a écrit :Bonjour Skip,
En fait, je m'adresse à un public qui ne connait pas forcement cette musique, je suis donc obligé de résumer au maximum. Il y a bien sûr d'autres films sur le sujet, cela sera pour une autre fois
rolf
Le problème n'est pas tant dans le résumé que dans ce que ça résume...et vu ce qu'on lit ailleurs dans cet exercice il y a des circonstances atténuantes.
Si ça peut aider:
Le bluegrass, musique populaire américaine créée dans les années 1945-47 par Bill Monroe
and his Bluegrass Boys ( Earl Scruggs (bj), Lester Flatt (g), Chubby Wise (fiddle), Cedric Rainwater(bass) e
st une version moderne et virtuose de la musique oldtime des appalaches des émigrants des îles britaniques.
Non pas vraiment : Ce sont quasiment toutes des compositions originales (voir les crédits sur les enregistrements) et la technique tant instrumentale n'est pas la même que celle de l'old time. Les reprises de morceaux old time en bluegrass sont essentiellement postérieures à cette période - quelques rares morceaux trad toutefois dans des enregistrements public de l'époque-
Le livre "delivrance" de James Dickey paru en 1970 a été adapté au cinéma par John Boorman de manière fidèle, et décrit l'histoire dramatique d'une descente en canoé de quatre citadins dans un coin reculé de la Géorgie. Le thème phare "duelling banjo" c
omposé par Arthur Smith avec Don Reno et repris imprudemment par Eric Weissberg" reste un moment d'anthologie mais il est interessant de savoir que le thème utilisé dans le livre est une chanson de la Carter Family "Wildwood flower" standart incontournable.
Je dis "repris imprudemment " pour là encore des questions de droit d'auteur:
Le producteur du film a été lourdement condamné à payer des dommages et intérêts à Arthur Smith, qui les a utilisés pour créer la maison de disques CMH, éditrice de disques de bluegrass.
Quant à Deliverance, il a relancé par le titre phare cité et le LP associé l'intérêt pour le bluegrass qui était dans une très , mais alors très mauvaise passe depuis les années 64-65 (Rock oblige). Le morceau en question n'a pas marqué le public parce que c'était du bluegrass, mais par la râclée musicale inattendue que prenait le guitariste citadin un tantinet prétentieux par le banjoïste dont ont pouvait s'attendre à tout sauf à ça vu son look génétiquement chargé.
Les gens ont acheté /écouté la bande son et le LP (... qui ne contient que des morceaux trad joués en bluegrass) et ont redécouvert le style à cette occasion suite au choc banjoïstique de la scène extrêmement forte à divers points de vue.
Sans ce film, le bluegrass aurait peut être sombré...
Ca a fait repartir les ventes d'instruments spécifiques (Gibson ne vendait plus grand chose), et boosté les festivals, les créations de groupes, la création tout court ( newgrass and co) et vous connaissez la suite.
