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Publié : mar. nov. 06, 2007 9:07 am
par lebenado
Merci et bravo pour cette belle soirée! Nous avons tous passé un très bon moment! De là haut, Mick a du apprécier!
Florent.

Publié : mer. nov. 07, 2007 5:56 pm
par bjrendezvous
je vois qu'on était plusieurs à être à cette soirée. c'est balot qu'on ne se soit pas parlé en "live" !
Soirée sympa, avec le camarade Paul Rodriguez à la mando dans Long Distance. Christian Séguret étant excusé pour raisons familiales.

B.

Publié : mer. nov. 07, 2007 6:41 pm
par azh
Si j'avais su que j'aurais pu croiser Docteur Banjo, j'aurais déserté mes autres obligations. J'étais de tout coeur avec vous.

A+

Publié : dim. avr. 13, 2008 3:39 pm
par grassmatinee
La première page du coffret/livret
(dernier album d'Alain Bashung, "Bleu pétrole")

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Extrait du travail universitaire "Le mouvement folk en France 3sur4" en pdf

Mick Larie et Jean-Marie Redon.
Deux personnalités charismatiques du bluegrass français.
Né en 1948 à Neuilly-sur-Seine, Jean-Marie Redon, pied-noir d'origine, passe son enfance
en Algérie. La situation politique algérienne du début des années soixante conduit la famille
Redon à Paris, où Jean-Marie découvre plusieurs genres musicaux qui le fascinent, à
commencer par le Rock & Roll, puis la musique de Ray Charles, et enfin le jazz New-
Orleans. A 13 ans, le jeune homme se met à la guitare, en autodidacte, et fonde avec
quelques potes du lycée un groupe de rock, les Dunce's — les « Cancres ». En 66, la vague
du folksong déferle sur la France ; Dylan, Peter Paul & Mary donnent à Jean-Marie l'envie de
se lancer dans l'aventure folk et de créer un « skiffle » — groupe de musiciens ne jouant
que d'instruments à cordes — dont le chanteur n'est autre que Alain Bashung. La démarche
de la formation, qui reprend des chansons de folksingers, s'apparente au travail entrepris par
Hugues Aufray, dont l'album Aufray chante Dylan vient de sortir.
Cette expérience de trois
ans s'achève lorsque Bashung décide de créer un style beaucoup plus personnel. De son
côté, Jean-Marie part à la conquête des musiques américaines par le biais de disques
importés des Etats-Unis et ne se lasse pas de découvrir qu'il existe, au-delà du folksong, des
merveilles comme le blues mais aussi le bluegrass, que l'on qualifie à l'époque de musique
« moderne ». Débute alors une grande aventure et une passion partagée avec un ami du
lycée, Mick Larie : ces « fous » de bluegrass traverseront les années 70 côte à côte,
navigant d'un groupe de bluegrass à l'autre. Ils débarquent au Centre Américain, flanqués
d'une guitare et d'une mandoline — Jean-Marie ne joue pas encore de banjo — et
participent avec la petite bande des « américanophiles » à la création du TMS (voir à TMS).
Incombent régulièrement à Jean-Marie et à Mick la tâche d'assurer les permanences du folkclub.
Jean-Marie se souvient : « Comme tout le monde, je garde de l'époque du TMS une
nostalgie incroyable ; c'était une époque fantastique où tout paraissait possible, tout roulait
automatiquement. » Et pour preuve la manière dont en 1968 Claude Lefebvre, pourtant
excellent guitariste, propose aux deux bluegrasseux débutants, le plus modestement du
monde, de fonder un groupe aussitôt baptisé Bluegrass Flingou 37 1/2. Ce nom atypique
provient, en fait, d'un délire collectif. « Flingou » était le nom de l'idiot du village de
Charentes-Maritime où Mick passa son enfance, tandis que « 37 1/2 »" était la réponse qu'ils
avaient pour coutume de faire à une question ennuyeuse. S'ajoute au groupe le bassiste Eric
Bouillet. Les motivations de la formation sont simples : réunir un ensemble de musiciens de
bluegrass, ce qui, à l'époque, ne va pas de soi, le genre étant peu développé en France.
Avec Claude à la guitare, Mick à la mandoline et Eric à la basse, Jean-Marie n’a d’autre
choix que de se mettre au banjo : « Le banjo, j'y suis arrivé un peu par hasard. C'était un
instrument que j'aimais bien pour l'avoir entendu dans les disques de bluegrass, mais je
n'avais jamais vu personne en jouer, je ne savais pas comment ça pouvait fonctionner.
Jusqu'au jour où on a eu besoin d'un banjo dans le groupe et où l'on m'a dit : toi, tu fais un
peu de picking à la guitare, donc tu vas te mettre au banjo. » Le premier banjo de Jean-
Marie est un six cordes auquel il en retire deux car, à l'écoute des disques, il lui semble que
le bluegrass se joue à quatre cordes. Son apprentissage de l'instrument est on ne peut plus
expérimental : il passe les disques en boucle, au ralenti, et s'échine à reproduire des
sonorités identiques. Il découvre, par la suite, l'unique magasin de musique parisien
spécialisé en banjo, « Disque et musique », et achète un cinq cordes...

Publié : dim. avr. 13, 2008 7:36 pm
par Blue moon of Val d'Oise
Merci M@t pour cet article très intéressant, une jolie tranche de l'histoire du bluegrass français que je ne connaissais pas.
Si tu en as d'autres comme çà, je suis preneur, mais j'ai cru lire sur ce forum qu'une histoire du bluegrass français était en préparation ??

Publié : dim. avr. 13, 2008 7:48 pm
par grassmatinee
On peut le trouver en googlant (!) mouvement folk en france. C'est en pdf et c'est le 3 sur 4.
Salut Blue moon 5je répond à ton mel demain... :?

Publié : lun. avr. 14, 2008 4:30 pm
par Blue moon of Val d'Oise
Salut Claude,

Comment peut-on se procurer ce n° 119 ? Je ne pense pas avoir remarqué cette revue chez mon libraire favori ..

BlueMoon

Publié : lun. avr. 14, 2008 5:02 pm
par grassmatinee
Faute de mieux :

http://www.tradmagazine.com/

Il y a une possibilité d'acheter un seul numéro pour 8€...

Publié : mer. mai 20, 2009 5:23 pm
par grassmatinee
Ah! Pouvoir réentendre Mick et Long Distance!
C'est possible ici
Merci.
8)

Publié : lun. août 31, 2009 1:42 pm
par JessePwc
C'est étonnant, je suis tombé, à la brocante du disque cet été à La Roche, sur ce vinyl de Long Distance avec l' autographe de Mick, et aussi ceux de Jean-Marie et Jean-Louis (il manque ceux de Hervé, Dany, Jean-Yves, Nils et Henri, mais pour ce qui est de Jean-Yves, je le verrai bien un de ces jours pour le rajouter) et je l'ai bien sûr acheté.
J'ai connu Mick, son frère Jeff, et Jean-Marie en 1967 alors qu'ils étaient encore des "Enfants de Saloon" avec Sheriff Dad, personnage haut en couleurs, aujourd'hui disparu, du spectacle Western de cette époque.

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Au premier rang, Mick Larie au milieu, Jean-Marie Redon à droite, et Jeff Larie au dessus d'eux (au violon et au lasso, Benny Benson).

Voici une autre photo des "Enfants de Saloon" qui s'appelaient encore les "Ranchers" (premier nom du groupe) :
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Par la suite, je voyais Mick régulièrement car il venait souvent pour des massages à mon cabinet.
Je l'ai vu pour la dernière fois, quelques jours avant sa disparition, au Petit Journal Montparnasse le 4 juillet 2007 avec the Bunch, le groupe de mon ami Pat Winther.

Jesse.