Bonjour,
Un sujet dont on ne parle pas souvent: ranger, stocker et maintenir son instrument acoustique dans les meilleures conditions climatiques .
Chacun sait que, des températures trop élevées et un taux d'humidité trop bas occasionne au fil des mois (des années) des dommages irremediables sur la lutherie, altérations des vernis,craquellemets, déformations diverses (manche) et autres.....
Le taux (type) d'humidité doit etre compris entre : 40% et 65% !!
Pour quelques euros,ont peut se procurer des petits appareils pour mesurer et controler ce taux, à placer dans le lieu (la piéce) ou vous stockez vos instruments . Essayez et vous aurez certainement des surprises..... désagréables !
Après de nombreux éssais personnels , le meilleur emplacement est (semble t'il) , une pièce fraiche (18°-20° maxi), l'instrument dans son étui, et le tout posé au sol. Dans ce cas ,on arrive à un taux de 50% d'humidité, ce qui est très acceptable .
Bien entendu tout est variable selon son habitation (appartement,maison,ferme) et sa région géographique..
Allez , éloignons nos chers instruments du radiateur , de la cheminée...
çà en vaut la peine !!
JC
TAUX D'HUMIDITE pour instruments acoustiques
- Jean Christian
- Messages : 186
- Inscription : mer. janv. 12, 2011 9:28 am
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Foggy Road
- Messages : 73
- Inscription : dim. nov. 09, 2008 4:16 pm
Oui , sujet intéressant à plus d'un titre.
Etant moi même un petit peu luthier, je pense pouvoir dire sans trop m'avancer plusieurs choses.
Je pense que l'instrument qui souffre le plus des excès hygrométriques , c'est la guitare acoustique flattop , la surface d'une table est large et le bois est fin.
Quand le luthier colle le barrage d'une guitare, sous la table ou sur le fond, il le colle à hygrométrie médiane pour le pays ou la région ou il travaille.
Il faut savoir que sous nos latitudes , l'hygrométrie varie de 30% ( très sec) l'hiver quand le vent du nord vous dessèche bien les lèvres , et que le chauffage tourne à fond , et peut monter allègrement à plus de 85% l'été par temps orageux.
Le barrage qui se trouve en travers des cernes d'une table , lui, ne bouge pas en longueur , par contre l'épicéa , en largeur , il ne fait que se tortiller sous l'effet hygrométrique.
Dans mon atelier, j'ai 3 hygromètres , un à aiguille , un autre électronique , et le dernier c'est du fait maison .
un "bilame" en bois avec une fine bande d'érable "dans le fil" , et une bande d'épicea "à contre fil" , les 2 morceaux sont juste collés à chaque extrémités.

Si on mets cet ustensile au sec , l'épicéa se rétracte très vite et pourrait se fendre , par contre l'été s'est l'inverse qui se produit , l'humidité fait gonfler l'épicéa et ça prends une forme bien bombée.
Le barrage d'une mandoline n'étant pas du tout fait pareil , je pense que l'hygrométrie à moins d'influence néfaste , ce qui ne veux pas dire qu'il faut laisser trainer son instrument sur un radiateur , ....... ou souffler dedans avec un sèche-cheveux ( hum ).
La température et l'hygrométrie sont intimement liées , mais aussi d'une facon très bizarre.
Par exemple si on regarde l'hygrométrie dans une pièce froide ( hiver ) donc sans chauffage , et bien elle monte , si on chauffe , l'hygrométrie baisse ,
Alors qu'on vient de dire que l'air chaud emmagasine l'humidité en été .
Bon voila , gaffe aux excès donc.
Etant moi même un petit peu luthier, je pense pouvoir dire sans trop m'avancer plusieurs choses.
Je pense que l'instrument qui souffre le plus des excès hygrométriques , c'est la guitare acoustique flattop , la surface d'une table est large et le bois est fin.
Quand le luthier colle le barrage d'une guitare, sous la table ou sur le fond, il le colle à hygrométrie médiane pour le pays ou la région ou il travaille.
Il faut savoir que sous nos latitudes , l'hygrométrie varie de 30% ( très sec) l'hiver quand le vent du nord vous dessèche bien les lèvres , et que le chauffage tourne à fond , et peut monter allègrement à plus de 85% l'été par temps orageux.
Le barrage qui se trouve en travers des cernes d'une table , lui, ne bouge pas en longueur , par contre l'épicéa , en largeur , il ne fait que se tortiller sous l'effet hygrométrique.
Dans mon atelier, j'ai 3 hygromètres , un à aiguille , un autre électronique , et le dernier c'est du fait maison .
un "bilame" en bois avec une fine bande d'érable "dans le fil" , et une bande d'épicea "à contre fil" , les 2 morceaux sont juste collés à chaque extrémités.

Si on mets cet ustensile au sec , l'épicéa se rétracte très vite et pourrait se fendre , par contre l'été s'est l'inverse qui se produit , l'humidité fait gonfler l'épicéa et ça prends une forme bien bombée.
Le barrage d'une mandoline n'étant pas du tout fait pareil , je pense que l'hygrométrie à moins d'influence néfaste , ce qui ne veux pas dire qu'il faut laisser trainer son instrument sur un radiateur , ....... ou souffler dedans avec un sèche-cheveux ( hum ).
La température et l'hygrométrie sont intimement liées , mais aussi d'une facon très bizarre.
Par exemple si on regarde l'hygrométrie dans une pièce froide ( hiver ) donc sans chauffage , et bien elle monte , si on chauffe , l'hygrométrie baisse ,
Alors qu'on vient de dire que l'air chaud emmagasine l'humidité en été .
Bon voila , gaffe aux excès donc.