21-08-2020
C'était une première, lancée par Michel Cayuela, et il semblerait bien que ce ne sera pas la dernière. "Bluegrass en Larzac" entre donc joyeusement dans la série des rencontres qui parsèment l'année et les territoires de France de joyeusetés guibroviobanjobasselinesques dont nous sommes si friands.
Compte-rendu par Georges Barret, à lire avé l'assent de l'Aveyron.
C'est par un temps superbe mais courant dans ces terres du Sud-Aveyron qu'a eu lieu la première rencontre "Bluegrass sur le Larzac", du 08 au 11 août 2020.
Nous étions hébergés au "Grand Gîte du Larzac", près de Cornus en Aveyron, à la limite de l'Hérault, près du Pas de l'Escalette.
C'est l'ami Michel Cayuela qui nous a dégotté le lieu. Il a poussé la gentillesse jusqu'à en faire profiter, la semaine d'avant, un autre groupe de bluegrasseux français qui, je l'espère, n'ont pas oublié de l'en remercier.
L'endroit est une ancienne colonie de vacances d'une capacité d'accueil de 55 couchages (quelques chambres à 2 lits + chambres de 6) avec possibilité de 20 couchages supplémentaires dans d'autres gites. Une grande cuisine très bien équipée permettrait d'envisager la préparation de repas à menu unique pour un grand groupe.
Pour la bouffe, chacun a mis peu ou prou la main à la pâte, soit en servant des spécialités ou plats qu'il avait préparés ou achetés, soit en aidant à la confection de gamelles de riz ou pâtes pour deux douzaines de convives. Grand merci à ceux et celles qui ont parfois pris la direction des opérations avec calme et compétence.
En cas de beau temps et pour un groupe allant jusqu'à une trentaine de personnes, on peut jouer sans se gêner sur la terrasse, dans la grande salle ou en petit comité dans l'infirmerie (M-A. Parère, organisatrice du Festival de banjos à Marguerittes, y officia naguère).
L'organisation du weekend était dans un style mitigé entre les plus beaux jours de Craponne et l'autogestion anarchique des weekends "Bluegrass en Gascogne et ailleurs".
Mimile, Tof, Dédé Derennes et JM-Andrès étaient restés depuis la semaine précédente et ont animé des petits groupes autour de leur instrument de prédilection.
Jerry Coleman, avec son répertoire quasi-inépuisable, menait la jam non-stop dans la grande salle.
Ailleurs, c'était initiation aux règles draconiennes de la Jam qui, lorsqu'elles sont suivies à la lettre permettent de jouer en bonne intelligence avec tout Bluegrasseux de la Galaxie et d'ailleurs. L'intégration et la mise au pas des "petits" nouveaux invités après avoir été repérés par nos services d'espionnage s'est faite dans la bonne humeur. Bizutage pour les "Boys of Salagou" venus en voisins qui ne sont pas près de proposer à nouveau un morceau irlandais en jam, quelle partie de rire!
Le lundi après-midi vers les sept heures et quelques demis, huit heures Ricard, petit concert privé, rien que pour nous et les proprios du gîte qui étaient sur leur balcon.
GeoBar
Le lieu est à conseiller pour tous les gens du Sud : facile d'accès car en bordure de l'A75. Il est fort possible que nous (BG Gascogne) y refassions quelques rencontres.
Dans une formation bluegrass, on trouvera le plus souvent une contrebasse acoustique à quatre cordes, exactement la même que l’instrument multiséculaire utilisé dans la musique classique. Mais c’est aussi le seul instrument bluegrass qui a le droit d’être électrique ! Il peut s’agir d’une contrebasse électrique, plus pratique à transporter, ou aussi une guitare basse électrique à quatre ou cinq cordes. On aperçoit même parfois un ukulélé basse !
