Ancien bassiste, jouant d'un tas de flûtes à l'occasion, j'avais depuis un moment l'idée de me mettre à la mandoline. J'ai osé m'en offrir une il y a un mois environ. Depuis, j'ai du mal à la reposer ! Je ne regrette vraiment pas mon choix, j'adore cet instrument et son chant espiègle.
En commençant à travailler les accords, j'ai remarqué que sur le D (ré majeur) recommandé pour "chopper" (corde mi 2ème case, corde la 5ème case, corde ré 4ème case, corde sol 7ème case) on ne joue que la fondamentale et sa tierce majeur. Pourquoi pas la quinte ? Parce qu'ainsi la position de la main est assez proche pour enchainer sur l'accord de G (sol majeur ; corde mi 3ème case, corde la 2ème case, corde ré 5ème case, corde sol 7ème case) ? Est-ce une raison pour ne pas jouer un accord parfait ?!
J'espère que ma question était assez claire, rien n'est moins sûr.
D (ré majeur) recommandé pour "chopper" (corde mi 2ème case Fa# tierce, corde la 5ème case Re fondamentale, corde ré 4ème case Fa# tierce, corde sol 7ème case Re Fondamentale) on ne joue que la fondamentale et sa tierce majeur. Pourquoi pas la quinte ? Parce qu'ainsi la position de la main est assez proche pour enchainer sur l'accord de G (sol majeur ; corde mi 3ème case, corde la 2ème case, corde ré 5ème case, corde sol 7ème case) ? Est-ce une raison pour ne pas jouer un accord parfait ?! Bonne question!
La, les meileurs réponses c'est ... de se voir. Tu viens avec ton clou à une des rencontres musicales et tu auras toujours quelqu'un pour t'expliquer la bonne méthode. A tres bientot ...
Mandoliniste tranquille respectant les limitations
L'avis du mandophobe : si la mando ne faisait AUCUNE des notes de l'accord, voire aucun son du tout, l'ensemble serait beaucoup plus harmonieux.
L'avis du dobroïste qui "choppe" aussi : le propre du chop (si le mot "propre" est bien propre) c'est que l'on n'entend que très vaguement l'accord. Le mieux c'est même quand on entend seulement un son de caisse claire avec le timbre... et le cachet de la Poste, bien entendu.
La quinte majeure est une des premières harmoniques de la fondamentale, on l'entend sans la jouer, c'est magique.
Si elle était augmentée ou diminuée, il faudrait la jouer, cela renforcerait la couleur de l'accord.
S'il vous manque quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'en faire part, je vous expliquerai comment s'en passer.
@GeoBar : En effet, j'avais remarqué que la nuance entre l'accord avec et sans la quinte était subtile, spécialement en chop. Mais ce qui me dérange c'est que les autres accords ont leurs quinte, alors ça c'est trop injuste pour le D ! Je me doute que je ne vais révolutionner 70 ans de Bluegrass en imposant le D à quinte. J'aimerai juste savoir pourquoi. Il doit bien y avoir une raison ?
@Mandotof : Oui, je me tâte à ramener ma tignasse à un festival, mais j'hésite encore. Et puis je n'arrive pas à intéresser mes amis, et un festival tout seul j'ai jamais fait.
[complètement hors sujet] Quand je lis ta réponse à Tof, je dis "... et dépêche toi de venir!"
Il y a 11 ans, j'étais malade: "trouble panique / agoraphobie". Je ne pouvais pas sortir de chez moi, ni à pied, ni en voiture, seulement en ambulance pour aller à l'hosto psy où j'ai fait 5 séjours de 15 jours à 1 mois dans la même année. C'est là que j'ai commencé à jouer du dobro.
L'année d'après, à peine capable de faire les trajets habituels maison/boulot/chez le psychiatre, j'ai vu qu'il y avait 2 matinées de master classes de dobro à Craponne, 250 km de chez moi. J'ai acheté une tente, pris le billet pour le Festival samedi soir et une petite valise avec des calebars et des chaussettes propres pour 3 jours. Je savais même pas si je ferais pas demi-tour en route.
Je suis arrivé là-bas, accueilli par le Colonel et toute cette bande d'abrutis. Quand ils m'ont dit "Lundi, on part pour La Roche où il y a une semaine de stages, jams et un festival avec 40 groupes de Bluegrass", j'ai suivi avec ma petite valise et mon dobro.
Ça fait 10 ans qu'ils me supportent, je loupe pas une rencontre sauf quand y en a 2 à la fois et même j'en organise.
Je ne suis pas guéri, toujours à la merci d'une rechute, mais je peux désormais partir pour 15 jours tout seul et me balader à l'étranger sans projet précis autre qu'un weekend de festival. Je sais que je vais y rencontrer d'autres inconnus avec qui je partage le même souffle vital et dès le kick-off du premier vieux saucisson, je saurai que j'ai trouvé d'autres frères et sœurs.
(Hé, ho, c'est pas une religion, quand même, mais on comprend comment celles-ci fonctionnent)
Alors, tu prends une tente, une petite valise et ta mando et tu te radines à Mirande, Barjols, Craponne, La Roche, t'as le choix.
En plus, si tu es vaguement du Sud, tu viendras à nos rencontres "Bluegrass en Gascogne & Grand Sud" (Assoc' conçue à La Roche 2008 par 3 stagiaires du Sud)
S'il vous manque quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'en faire part, je vous expliquerai comment s'en passer.
Ton message m'a beaucoup touché GeoBar. Sans être à ton niveau, j'ai moi aussi quelques problème de socialisation. Ainsi qu'une tente et un instrument. Je t'ai écouté, j'ai pris mon pass pour Craponne, maintenant j'espère trouver un covoiturage pour éviter de payer 3 fois le prix du festoch' juste pour l'aller en train (je suis dans le nord) ! Si vous avez des plans, je reste pas loin.
Thysalt a écrit :
@Mandotof : Oui, je me tâte à ramener ma tignasse à un festival, mais j'hésite encore. Et puis je n'arrive pas à intéresser mes amis, et un festival tout seul j'ai jamais fait.
L'avantage de ces festivals, c'est justement que ceux qui arrivent tout seuls repartent avec de nouveaux amis, ça fait partie du charme incontournable du truc.
pour insister : les rencontres musicales, c'est un peu comme un drogue douce. quand on en revient ...ça nous manque alors ... on replonge !
quelle tristesse cette addict attitude.
Mandoliniste tranquille respectant les limitations
