Je comprends parfaitement que Dominique Fosse adresse des reproches à David Grisman. Car, en fait, ce que Dominique ignore encore, mais qu'il pressent peut-être, et qui va le mettre vraiment en rage vis à vis de Dawg, c'est que ce dernier s'est rendu coupable d'un méfait impardonnable, un acte énorme de mauvais gout, une véritable atteinte à l'esthétique musicale:
il m'a intéressé à sa musique, au point que c'en est devenu une véritable passion (du folk-à-la-D.Grisman à la Dawg Music, en passant par le jazz et la re-découverte d'un autre pervers: Django Reinhardt).
C'est donc lui le responsable incontestable de toutes les déviances, dérangements, jazzifications malsaines de thèmes traditionnels, bref de toutes les importunités, contrariétés, tares, énormités et déformations que je vous impose à tous lorsque j'exécute la musique que vous aimez à coups de rafales de mandoline.
"Old and in the way"?... non, pas pour moi à cause de PetRow...
Pour moi, la révélation c'était ceci:
Le grand coup décisif, ceci:
J'aggraverai encore le cas du sieur Grisman, en l'accusant, par son activité mercantile, de m'avoir fait découvrir des musiciens de seconde, voir de troisième zone: Jethro Burns, Oscar Alleman, Jacob do Bandolim, Dave Apollon, et probablement d'autres qui méritaient de croupir dans leur médiocrité et dont il nous a imposé la découverte.
Ah oui, franchement, Dominique, si on ne t'avais pas, on ne se serait jamais rendu compte que nous avons tous étés dupés par le mercantilisme Dawgmoniaque... Heureusement que les critiques existent !
Oups ! ça a mordu !
