ilipus a écrit :si il y a déjà présence du 3 (la tierce), alors le 4 vaut 11.
Par contre, sans tièrce, le 4 vaut 4
Et à l'atout le valet vaut 20, le 9 vaut 14, la tierce majeure surpasse les tierces simple et mineure, mais elles valent chacune 20. Plus 20 dans la tierce majeure.
10 de der.
GG
Dernière modification par gégédblebass le sam. janv. 16, 2016 5:43 pm, modifié 2 fois.
gégédblebass a écrit :En dehors de cela, cette analyse te convient-elle ?
Moi ce que j'aime c'est la conclusion, avec la différence faite entre le "savant" et le "feeling".
En fait, je comprends bien les trois premiers alineas et la conclusion. Au milieu je suis plus qu'un peu perdu. Je me doutais bien que ce n'était pas simple...
ilipus a écrit :si il y a déjà présence du 3 (la tierce), alors le 4 vaut 11.
Par contre, sans tièrce, le 4 vaut 4
Et à l'atout le valet vaut 20, le 9 vaut 14, la tierce majeure surpasse les tierces simple et mineure, mais elles valent chacune 20. Plus 20 dans la tierce majeure.
10 de der.
GG
Pffff, faites du bien à un vilain, il vous fait dans la main.
Mon impression, pas très scientifique, c'est que autant l'harmonisation vocale bluegrass tourne en 1, 3, 5, autant celle des Quebe comme celle dans un genre différent de Roy Lanham & The Whippoorwills tourne autour de 1, 2, 4.
8)
Je finis par revenir à la conclusion que j'avais citée, concernant la combinaison entre le "savant" et le "feeling".
Les frangines sont tellement balèzes que le "feeling" dépasse allègrement le "savant", et que l'on se casse les dents à tout vouloir expliquer de manière "scientifique". Il y a des choses qui nous échappent musicalement, et tant mieux, ça n'en est que plus beau. Tout ne peut pas rentrer inexorablement dans des cases pré-établies.
C'est vrai que nous, en tant que musicos plus ou moins aguerris, on a l’œil, voire l'oreille, qui ont plus que tendance à analyser les choses d'un point de vue technique. C'est peut-être bien, et même utile de connaître un minimum de bases théoriques, mais je pense qu'à trop vouloir rationaliser on passe à côté de l'essentiel de tout art qui se respecte et qui est d'exprimer des émotions, des ressentis, ou un quelconque vécu.
Je ne pense pas que lorsque les frangines chantent ou jouent elles se préoccupent de savoir si la note qu'elles font est une quarte, une sixte, une septième, une neuvième, mineure, majeure, diminuée, ou autre altération. Elles la jouent, elles la chantent comme elles le ressentent à l'instant "t".
Et c'est certainement une belle leçon qu'elles nous donnent là, de ne pas nous enfermer dans la théorie et la technique.
Bien sûr il y a "des heures au carré" de boulot derrière, mais le résultat est là: le côté théorie et technique est au service du musicien, du personnage, et non l'inverse.
Ce qui me fait admirer des gens comme Béla Fleck, ou Chris Thile, entre autres.
Et qui me fait vous re-recommander (je radote) le film documentaire sur Paco de Lucia.
C'était ma philosophie du jour.
GG.
Amen. A ceci près que je ne crois pas une seule seconde qu'elles chantent "ce qu'elles sentent". Tout est écrit, et répété jusqu'à plus soif (vocalement et instrumentalement) depuis si longtemps qu'elles arrivent à donner cette impression de facilité qui nous trompe. En harmonie à trois, on ne peut (presque) pas improviser.
8)