micros et amplifications
Sonorisation hélas
le forum résume merveilleusement les problèmes de sonorisation des groupes acoustiques en Europe. Tout y est dit. Si la solution est le micro de studio (4 Wheels Drive utilsie un Rode et ça marche pour pas cher), combien de concerts faites-vous par an dans les conditions où vous pouvez utiliser ce type de micro ? On a essayé une fois et on s'est flingué car c'est toujours à cause du groupe qui est mauvais. Sinon, il faut faire avec la sono et le sonorisateur:
1) être aimable, sympa avec le sonorisateur et on peut travailler ensemble (il est souvent demandeur de conseil, alors n'hésitez pas)
2) ne pas changer sans cesse d'instrument: un instrument par musicien, c'est tout
3) Apprendre à jouer sans s'entendre, pour les chanteurs et les instruments frêtés bien sûr
4) abandonner les finesses de solos et faire dans l'efficace, même si c'est primaire et ça ne ressemble pas à Tony Rice (d'ailleurs même lui ne joue pas pareil en concert et sur disque)
5) ne pas oublier que les soi-disant facilités de sonorisation des groupes électriques doivent tout à l'imagination: le public reconnait le morceau; si un extra-terrestre, sans expérience de notre musique, débarquait, il n'y trouverait que du brouhaha, du bruit.
Jean-Paul
1) être aimable, sympa avec le sonorisateur et on peut travailler ensemble (il est souvent demandeur de conseil, alors n'hésitez pas)
2) ne pas changer sans cesse d'instrument: un instrument par musicien, c'est tout
3) Apprendre à jouer sans s'entendre, pour les chanteurs et les instruments frêtés bien sûr
4) abandonner les finesses de solos et faire dans l'efficace, même si c'est primaire et ça ne ressemble pas à Tony Rice (d'ailleurs même lui ne joue pas pareil en concert et sur disque)
5) ne pas oublier que les soi-disant facilités de sonorisation des groupes électriques doivent tout à l'imagination: le public reconnait le morceau; si un extra-terrestre, sans expérience de notre musique, débarquait, il n'y trouverait que du brouhaha, du bruit.
Jean-Paul
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grassmatinee
- Messages : 5132
- Inscription : jeu. janv. 18, 2007 10:08 pm
A ma connaissance, personne ne sonne ni ne joue pareil sur disque et sur scène. Heureusement dans tous les cas!
8)
Il faudrait peut-être aussi se donner les moyens de bien sonner sur scène : pas seulement en achetant du matériel, mais aussi en apprenant le minimum vital pour pallier à l'absence de sonorisateur digne de ce nom, faire de vraies balances, etc (je m'inclue dans le lot de ceux qui devraient faire des efforts!)
8)
Il faudrait peut-être aussi se donner les moyens de bien sonner sur scène : pas seulement en achetant du matériel, mais aussi en apprenant le minimum vital pour pallier à l'absence de sonorisateur digne de ce nom, faire de vraies balances, etc (je m'inclue dans le lot de ceux qui devraient faire des efforts!)
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Annieviolette
- Messages : 231
- Inscription : sam. avr. 28, 2012 5:09 pm
J'ai lu tout ce que je pouvais sur ce sujet fort intéressant et ce qui ressort en premier c'est que les sonorisateurs s'en prennent des vertes des pas mures !
J'avais un ami sonorisateur qui travaillait pour des festivals, fête de la musique...
Sa philosophie était simple. Moins il y a de matos, mieux c'est.
Quand un gratteux chevelu se ramène avec ses 36 pédales, les soucis ne sont pas loin.
En concert, le musicien stress et devient exigent. Il est habitué à son son acoustique, d'ailleurs, il a choisi son instrument en fonction du son acoustique et n'a pas pensé à la sonorisation parce que de toute façon il ne s'y connait pas toujours.
Garder à l'esprit quand même que les avancées technologiques ont levé d'un bon cran les prouesses des instruements. Alors c'est la fête aux belles fréquences si séduisantes à l'oreille. Mais à la sono, mhhh, là il faut enlever plutôt que de rajouter et c'est moins facile à gérer.
Le matos ne suit pas, le sonorisateur est un peu perdu et le musicien frustré.
Alors la solution, c'est d'arrêter d'essayer d'envoyer des tonnes de watts et de faire des scènes plus petites avec notre propre matos.
Ca démocratise, ça permet d'avoir un contact plus sympa avec le public, et d'avoir plus de groupes qui jouent en même temps pas trop éloignés.
Même principe que l'occupation des sols en urbanisme !
Et en plaidant sans honte ma cause, en passant je vous demanderais bien comment sonoriser mon banjo open back et quel genre d'amplis je devrais utiliser.
J'avais un ami sonorisateur qui travaillait pour des festivals, fête de la musique...
Sa philosophie était simple. Moins il y a de matos, mieux c'est.
Quand un gratteux chevelu se ramène avec ses 36 pédales, les soucis ne sont pas loin.
En concert, le musicien stress et devient exigent. Il est habitué à son son acoustique, d'ailleurs, il a choisi son instrument en fonction du son acoustique et n'a pas pensé à la sonorisation parce que de toute façon il ne s'y connait pas toujours.
Garder à l'esprit quand même que les avancées technologiques ont levé d'un bon cran les prouesses des instruements. Alors c'est la fête aux belles fréquences si séduisantes à l'oreille. Mais à la sono, mhhh, là il faut enlever plutôt que de rajouter et c'est moins facile à gérer.
Le matos ne suit pas, le sonorisateur est un peu perdu et le musicien frustré.
Alors la solution, c'est d'arrêter d'essayer d'envoyer des tonnes de watts et de faire des scènes plus petites avec notre propre matos.
Ca démocratise, ça permet d'avoir un contact plus sympa avec le public, et d'avoir plus de groupes qui jouent en même temps pas trop éloignés.
Même principe que l'occupation des sols en urbanisme !
Et en plaidant sans honte ma cause, en passant je vous demanderais bien comment sonoriser mon banjo open back et quel genre d'amplis je devrais utiliser.
En résumé (désolé mon cher Philippe) l'idéal serait de pouvoir "chopper" le son lors des répètes qui le font bien. cela suppose une bonne acoustique de l'endroit, des instrus au top et des musicos au top à l'instant (fatigue,ragnagnas, fisc et boulot etc...).ilipus a écrit :Salut les aminches
Je sens qe je vais être hors sujet, mais pourtant, je vais quand même dire ce que j'en pense parce que le sujet a déterminé mon comportement et ma mentalité d'aujourd'hui.
Dans le temps, quand je jouais sur scène (eh oui, j'ai un peu joué sur scène) on n'arrêtait pas d'être emmerdés à cause du son pourri.
On n'a jamais eu un bon son et j'étais guitariste... donc particulièrement frustré.
J'ai fini par me dire que j'en avais marre et que je ne jouerai plus sur scène (j'ai pas le temps de faire des études d'ingénieur du son, à chacun son boulot)
Dans le temps, quand j'allais à un festival, j'achetais le billet d'entrée et je me plantais devant la scène, où je n'arrêtais pas de râler parce que la balance était pourrie.
A force d'à force, j'ai fini par ne plus aller voir les groupes sur scène.
C'est pour cela qu'aujourd'hui, je ne décolle plus mon cul de ma table rouge (pas bleue, bleue, c'est de la daube) et que je me régale à vous écouter jouer en accoustique pure pendant que je vide mon cubi.
Je m'éclate dix fois plus à entendre claude ou éric à 2 mètres qu'un JD CROW mal sonorisé, même si c'est JD CROW (j'ai bien dit 2 mètres Claude, pas contre l'oreille enfoiré - ça siffle encore!!!)
Bref, à cause de la sono, le bluegrass est devnu pour moi synonyme de copains-boeufs-sandwich-pinard-rigolade-coucher tardif.
Et vous voulez que je vous dise?.... Je ne regrette rien, c'est vachement mieux comme ça, j'ai l'impression de vivre dans ces moments là, impression que je n'ai JAMAIS eue au pied d'une scène (même au Merle Fest)
Je me doute bien que vous allez penser que je suis un gros bourrin, n'empêche que c'est ça que je pense et pas autre chose.
Difficile de réunir toutes ces conditions sur une scène.
Je prêcherais toujours pour aller vers le plus simple.
même en acoustique on peut corriger le son sans passer par EDF
Rémi
Rémi
Posons nous la question: le but d'une sono n'est-il pas pour ce style musical acoustique de simplement compenser le fait que le spectateur moyen se situe à plusieurs dizaines de mètres des instruments et puisse lui redonner l'impression d'être à 2 ou 3 mètres grâce aux pouvoirs de notre bonne fée (électricity)? PAS PLUS! La bonne formule serait donc celle utilisée par pas mal de groupes, celle du micro unique ( à la rigueur double) partagé par les musiciens du groupe, ces derniers faisant donc eux-même leur mix en s'avançant ou en se reculant, ceux qui en ont l'habitude s'en sortent très bien.( j'ai souvenir d'un concert de Del Mc Coury à Paris qui m'avait sacrément bluffé question son (et pas que...) mais j'ai aussi souvenir il y a 3 ans d'un samedi soir à La Roche une certaine Carrie Hassler nous en avait mis plein les oreilles (dans le bon sens du terme) avec un son impeccable et puissant qui contrastait avec ce qu'on avait entendu avant mais mon petit doigt me dit que son ingé son était aux commandes non? Christopher tu confirmes?
Alors moralité si t'as pas d'ingé son FAIS SIMPLE tu n'auras à t'en prendre qu'à toi même si c'est pas bon.
Alors moralité si t'as pas d'ingé son FAIS SIMPLE tu n'auras à t'en prendre qu'à toi même si c'est pas bon.
- Mandochris
- Site Admin
- Messages : 2225
- Inscription : jeu. janv. 18, 2007 9:37 pm
Aller... Un p'tit dernier avant la route.
Jouant quand même assez souvent dans un tas de configurations, dans un tas d'endroits et dans divers styles de musique, je constate que si t'as pas le son avec ton instrument en acoustique, dans ta cuisine, avec les potes, dans la rue, sous la neige et j'en passe, et si tu ne prends aucun risque musical, tu n'auras jamais le son sur scène quelque soit le dispositif de captation sonore. Il vaut mieux rester chez soi...
Je crois que la différence se fait là.
Maintenant 1, 2, 3 ou X micros, je m'en fous un peu. Si l'ingé son fait un minimum son boulot après lui avoir expliqué ce que l'on veut, montré le plan de scène... ça devrait le faire.
A+ à Craponne,
Col.ResoMan
NB : rien que pour vous faire bisquer "Le Belleville Blues Band" et "On The Edge"comptent "deux" ingés son dans chacun des groupes. Il est rare qu'on ait un son pourri...
Jouant quand même assez souvent dans un tas de configurations, dans un tas d'endroits et dans divers styles de musique, je constate que si t'as pas le son avec ton instrument en acoustique, dans ta cuisine, avec les potes, dans la rue, sous la neige et j'en passe, et si tu ne prends aucun risque musical, tu n'auras jamais le son sur scène quelque soit le dispositif de captation sonore. Il vaut mieux rester chez soi...
Je crois que la différence se fait là.
Maintenant 1, 2, 3 ou X micros, je m'en fous un peu. Si l'ingé son fait un minimum son boulot après lui avoir expliqué ce que l'on veut, montré le plan de scène... ça devrait le faire.
A+ à Craponne,
Col.ResoMan
NB : rien que pour vous faire bisquer "Le Belleville Blues Band" et "On The Edge"comptent "deux" ingés son dans chacun des groupes. Il est rare qu'on ait un son pourri...
Dernière modification par RésoMan le mar. juil. 24, 2012 4:47 pm, modifié 2 fois.
- Mandochris
- Site Admin
- Messages : 2225
- Inscription : jeu. janv. 18, 2007 9:37 pm
Encore faudrait il recevoir du son à la table, car pour la petite histoire notre concert il y a 2 ans à la Roche a été amputé de 10 bonnes minutes,Mandochris a écrit :Le mari de Carrie Hassler était à la table. Mais la différence était surtout que les musiciens envoyaient ... et comment ! Ce qui confirme ce que m'ont les sonorisateurs actuels - si on reçoit un petit son à la table on ne pourra pas en faire grande chose !
temps nécessaire pour que les techniciens se rendent compte que le cable fourni pour mon dobro était mort...