france-bluegrass.fr

Bertrand, Jeff, c'est trop tôt. Là je suis dévasté. Je ne suis pas sûr d'arriver à chanter Le Paradis des Musiciens sans craquer en plein milieu.

Claude, je comprends et je partage ta douleur...
On t'aime tu sais, il faut dire aux amis qu'on les aime, et de toute façon ta chanson tourne dans ma tête, elle souhaite à Eric bon vent et une belle re-connection avec Mick...

A tous ceux qui ont envie d'accompagner Eric pour son dernier voyage et de lui rendre hommage ce lundi 8 à 13h30 au Crématorium (Grande Chapelle) du Père Lachaise à Paris. (message de Didier Cohen, son ami)

Texte de Christian Séguret posté sur Facebook hier:

Très émouvante cérémonie en mémoire d'Eric Kristy au Père Lachaise tout à l'heure. Les souvenirs d'Eric ont été évoqués avec humour et émotion par plusieurs de ses proches dont Richard Gotainer, Didier Cohen et le cher Gilbert Caranhac, qui a rameuté des souvenirs savoureux de tournée aux USA (1973) entre mille autres anecdotes. Je connaissais Eric depuis quarante ans, et pourtant j'ai découvert des facettes du personnage que j'ignorais, et je ne regrette qu'une chose, comme probablement la majorité des gens présents en très grand nombre pour ce bel adieu, c'est de ne pas avoir passé plus de temps avec lui... Il fut un auteur de polar remarquable, un scénariste respecté par tous ses pairs, un chanteur de talent (j'ai eu le bonheur de participer à ses deux premiers albums et à une tournée), un guitariste ambassadeur du flat-picking en France, et un musicien de bluegrass pionnier du genre dans l'Hexagone. Ils ne sont pas nombreux à avoir partagé la scène avec Bill Monroe et Lester Flatt. Moi je dis : respect !










J’aime Commenter Partager

Je marche totalement dans les pas de ce beau texte de Christian. Je n'ai pas pu être au rendez vous de ce dernier voyage d'Eric Kristy, mais comme dans la famille d'arbres de jules Renard, j'ai choisi ma famille et il en faisait parti. Alors rue de la Tombe Issoire, si pour paulette et les autres la vie c'est la fête, le marchand de désespoir a fini par mettre tout le monde d'accord. Aloha